Messe de la veillée de Noël à Cantin

Messe de la veillée de Noël à Cantin

Ce 24 décembre 2017 un peu avant 19h, alors que la nuit s’est déjà bien installée, les fidèles de la paroisse Ste Claire arrivent nombreux à l’église de Cantin où la crèche illuminée, installée devant l’autel, attire tous les regards. Marie, Joseph, quelques bergers et leurs moutons sont présents, et dans la mangeoire un peu de paille, la nourriture du bétail.

Au cours de la procession d’entrée, l’abbé MEIGNOTTE entouré de ses servants d’autel, apporte le livre de la Parole qu’il dépose dans la mangeoire. Geste qui traduit, qu’  « au commencement était le Verbe », un Dieu qui est, aux prémices de la Création, Verbe, Parole, et qui au cours d’une nuit se fait chair de la Vierge Marie. Dieu vient habiter parmi nous, c’est l’Emmanuel ! Quelle joie, quel bonheur de savoir que le Christ Jésus, le Sauveur de l’humanité, vient parmi nous ce soir de Noël ! Et dans son mot d’accueil, l’abbé nous exhorte à manifester notre joie en ce jour de fête, même si les souffrances, le deuil, la maladie assombrissent notre quotidien. Il fait appel à la solidarité et à la générosité de tous pour que les plus malheureux se sentent soutenus, épaulés, réconfortés, et qu’ils puissent eux aussi partager cette joie de Noël.

Une flutiste, une clarinettiste se joignent à l’organiste et par leur musique vont accompagner la chorale Ste Claire installée dans le chœur derrière l’autel, et qui a choisi de chanter des Noëls joyeux et traditionnels que tous les fidèles connaissent et reprennent en chœur.

Après la lecture du livre d’Isaïe où le prophète nous annonce, quelques siècles avant la naissance du Christ : «  Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu se lever une grande lumière.... oui un enfant nous est né , un fils nous est donné" , le son de la flûte s’élève dans le silence de cette nuit et à sa suite, la chorale entonne lentement «  Douce Nuit » qui soutient notre méditation sur le mystère annoncé qui s’accomplit en cette nuit.

Après la seconde lecture, l’Alléluia zaïrois joyeux et bien rythmé nous permet d’acclamer l’Evangile de la Nativité selon St Luc. A la suite de la lecture, l’abbé Robert invite les enfants de l’assemblée à le rejoindre au fond de l’église où ils reçoivent chacun une étoile. Tous ensemble, entourant l’Enfant-Jésus porté par l’abbé, ils remontent l’allée centrale en procession jusqu’à la crèche où l’Enfant-Jésus est déposé sur la mangeoire. Alors, tous en chœur avec les anges dans nos campagnes, nous louons le Seigneur en chantant : « Gloria in excelsis Deo ! »

Dans son homélie l’abbé commente le texte de l’Evangile : La première phrase mentionnant le nom de l’empereur et du gouverneur de Syrie indique que Jésus a bien fait irruption dans notre Histoire à une date donnée. C’est un petit enfant fragile qui se révèle dans le silence de la nuit et qui naît comme un sans-abri sur les planches d’une mangeoire à Béthléem (en hébreu, maison du pain) et qui, jusqu’au bois de la croix où il sera cloué, va manifester au monde qu’il est venu pour nous nourrir et nous donner la vie en abondance. « Je suis le pain vivant descendu du ciel. Si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement ».

Et nous, comment l’accueillons-nous ? Quelle place lui réservons-nous dans notre cœur ? Seigneur, donne-nous un cœur nouveau, disponible pour y mettre ta paix, ta joie, ton amour à partager. Que notre joie soit plénière même si notre cœur est alourdi par les souffrances, car Dieu nous accompagne partout jusque dans nos ténèbres où il fait triompher la lumière et la joie qui en découle. Et de conclure «  la grâce de Noël est de chanter ce vrai bonheur. »

Au moment de la prière universelle, de grandes étoiles brillantes, signes d’amour, de paix de lumière et de joie sont accrochées de chaque côté du chœur après chaque intention de prière pour le monde.

Pendant la communion, Ondine interprète à la clarinette « Minuit Chrétien », puis en action de grâce après la communion, la chorale exprime par le chant, l’émotion que chacun ressent à ce « Oui de Marie » qui l’a engagée à accueillir le Seigneur et à le servir dans la simplicité et l’humilité.

A la fin de la messe, l’abbé remercie tous ceux qui ont préparé cette belle célébration et souhaite un Joyeux Noël à tous, auquel nous répondons avec le même enthousiasme. Puis nous pouvons aller contempler l’Enfant-Dieu dans la crèche et ressentir le même bonheur paisible que les bergers venus adorer l’Enfant-Jésus. Que cette même foi nous pousse à annoncer partout la Bonne Nouvelle !

                                                                          Agnès

 

Article publié par GUY DRUART • Publié le Jeudi 28 décembre 2017 - 15h25 • 2170 visites

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